Fin 2021 : des rencontres qui ne me laissent pas indifférent et qui me font avancer dans ma quête

Un apiculteur (moi) heureux entre ses 2 ruches de couleur vert et bleu
ℹ️ Cet article a été posté le 28 décembre 2021. Il commence à dater mais n'est pas forcément obsolète.

En quête de sens pour se recentrer sur l’essentiel, pouvoir être acteur de ma vie, d’une vie meilleure pour autrui, se sentir utile… il fallait retrouver la gnaque pour élaborer un ou des projets professionnels.

Mon aventure de chauffeur accompagnateur de personnes à mobilité réduite (point 8 de l’article 2019 : 9 retours (x2) heureux sur les deux années passées) se termine malheureusement fin décembre 2018.

La société de transport dépose la clef sous la porte et j’ai été le dernier à le savoir.

C’est une cliente que je transporte qui me l’apprend. Je n’ose y croire et laisse couler cette information. Si c’est vrai, la moindre des choses c’est que mon employeur m’en informe, non ?

Mais cela me ronge et je décide d’en avoir le cœur net et je lui pose directement la question.

La réponse confirme bien ce bruit de couloir et reste hallucinante puisque j’apprends que tout le monde est au courant sauf moi parce que, je cite : « vous n’êtes qu’un CDD de toute façon » (écœurements).

L’année 2018 se termine mal.

En 2019, j’ai la possibilité de suivre une formation en apiculture urbaine (un cadeau Savoir-faire & Découvertes) que donne la chouette association Abeille Machine. Leur valeurs sociales autour de la coopération et de la solidarité mêlées au développement durable font écho à ce que je recherche. Voici quelques photos de cette découverte du monde des abeilles :

Diaporama Instagram du stage de découverte en apiculture urbaine chez l’association Abeille Machine.

Plus tard dans l’année, je vais à la rencontre d’un artisan d’art de Normandie, Julien Pitaud coutelier-forgeron dans le but de fabriquer un couteau de mes propres mains (pour mon fils, à l’époque scout). Quelques photos de ce couteau (peut-être un peu gros pour une utilisation en camps scout) :

Diaporama Instagram du couteau pliant 2 clous en acier inoxydable (T7M0), manche en chêne réalisé chez Julien Pitaud, coutelier-forgeron.

Ces belles expériences m’interrogent et me sensibilise sur ma reconversion professionnelle.

Je prends la décision de faire un bilan de compétences chez AMR Consultants, ce qui mettra en exergue différentes pistes pour mon avenir et déterminera 3 profils distincts à explorer :

  • Travailler de mes mains la matière (acier, bois) comme un coutelier-forgeron ;
  • Œuvrer avec et pour le vivant en devenant apiculteur ;
  • Exercer un métier de l’humain dans le domaine du handicap : moniteur d’atelier en Établissement et Service d’Aide par le Travail (Ésat) en apportant ma valeur-ajoutée et un accompagnement dans le quotidien professionnel des personnes en situation de handicap le désirant.

Les points suivants sont le fruit de mon exploration active, des événements de la vie qui me font avancer depuis trois ans et sur lesquels je souhaite me reposer pour la suite de ma quête :

Rencontres 2019

  1. Postuler chez Beeopic pour tenter d’être apiculteur saisonnier. J’obtiens un entretien téléphonique.
  2. Prendre contact avec Lionel, un apiculteur, suite à la lecture de cet article Une miellerie dans la Bergerie ! en lui proposant mon aide et aller à la rencontre de ses abeilles pour en apprendre davantage. Un partage, une entraide pour le plaisir de ressentir la puissance du vivant et se mobiliser pour le protéger.
  3. Envisager être à son compte, rechercher une formation de coutelier-forgeron et participer à une réunion d’information de LaForge (si c’est pas fort de café ça !), une coopérative d’entrepreneurs salariés.
  4. Rechercher un stage en immersion dans un milieu protégé (rencontrer les professionnels et le public concerné).
  5. Postuler sur un poste de moniteur d’atelier en CDD, aller à la rencontre des personnes travaillant en milieu protégé, ressentir les retours positifs (comme ceux reçus lorsque j’étais chauffeur accompagnateur de personnes à mobilité réduite) me permet aujourd’hui de me sentir à ma place et de vivre ce que je recherche : l’aventure humaine avant tout.

Rencontres 2020

  1. Ayant fait mes preuves deux mois auparavant au poste de moniteur d’atelier polyvalent, je transforme cet essai en intégrant, en janvier la structure sur le même poste en CDI.
  2. COVID oblige, le travail habituel en Ésat est réalisé par nos soins entre collègues. Cela nous a permis de se connaître, de partager, de mieux comprendre et de pouvoir adapter les postes/tâches proposées dans nos ateliers.
  3. Ma rencontre avec Lionel l’apiculteur me permet de participer activement à la gestion de ses ruchers. Je lui propose également d’étendre la communication de sa marque « Les Nectars de la Grande Ourse » – des miels issus de l’agriculture biologique. Ce fut une bouffée d’air et de liberté très appréciable en cette période anxiogène.
  4. De notre rencontre, Lionel et moi envisageons et ébauchons un projet de société coopérative d’intérêt collectif (Scic) ayant pour but principal la structuration de la filière Miel en Bio. Nous avons rencontré diverses enseignes pour leur expliquer notre projet et les faire adhérer en tant que futurs associés.
  5. Réaliser deux prototypes de nichoirs (à balcon et pour chouette chevêche) pour le compte de l’association Leoplanet. Après leur validation, une commande de 50 nichoirs pour passereaux et 5 autres pour petites chouettes a été passé et réalisé au sein de la structure de travail.

Rencontres 2021

  1. Mon lancement en apiculture amateur avec l’achat du matériel adéquat pour accueillir mes avettes, la personnalisation de mes ruches ainsi que l’identification de mes futurs pots de miel.
  2. La montée en puissance de l’activité apicole de l’Ésat, la récolte et la mise en pot d’une soixantaine de kilos de miel.
  3. La mise en relation entre l’AVH (Association Valentin Haüy) des Yvelines et la structure de travail (dont je suis salarié) pour initier et établir un process d’accueil aux personnes déficientes visuelles (garantir leur propre sécurité et favoriser leur autonomie professionnelle).
  4. La fierté d’accompagner et de voir évoluer et réussir 3 personnes de mon équipe, en situation de handicap, dans un environnement plutôt « hostile », au passage du recyclage de leur CACES®R.489 (certificat d’aptitude à la conduite en sécurité de Chariots de manutention automoteurs à conducteur porté) réalisé en centre de formation LMF.
  5. L’obtention d’un ordinateur portable et d’une adresse mail nominative professionnelle.
  6. La petite fierté d’être mentionné parmi les contributeurs dans le livre d’Opquast 3e édition : Assurance Qualité Web – La référence des professionnels du web.

Ce sont les quelques points positifs que je voulais mettre en exergue en cette fin d’année 2021. Alors êtes-vous prêt pour aborder 2022 ? Je nous souhaite de belles choses motivantes et utiles !

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